Deux nouvelles espèces proches de celle du tricératops viennent d’être découvertes. Les paléontologues ont retrouvé des fragments de crâne de Machairoceratops Cronusi dans une roche sédimentaire âgée de 77 millions d’années dans le sud de l’Utah. Contrairement à d’autres dinosaures à cornes, celui-ci possédait deux cornes partant du bouclier osseux de son cou et recourbées vers l’avant. Une autre équipe à découvert un cousin de M. Cronusi dans le Montana nommé Spiclypeus Shipporum, qui vivait il y a environ 76 millions d’années. Celui-ci avait des cornes sourcilière se projetant sur les côtés et une collerette surmonté d’épines, dont les caractéristiques sont pour le moins inhabituelles. Cette apparence hors du commun était surement un bon moyen de se reconnaître pour les individus de cette espèce, d’après les paléobiologistes.
Ces découvertes récentes ajoutent encore de la diversité parmi les dinosaures à corne herbivores qui parcourraient l’Amérique du Nord durant le crétacé tardif. Si les paléontologues pensaient connaitre tout des dinosaures, voilà de quoi prouver qu’ils n’ont fait que gratter la surface. La preuve en est, une autre découverte récente faite dans les entrailles fossilisées d’un dinosaure: des traces de vers parasites. Les petits tunnels serpentant à travers l’estomac d’un hadrosaure sont la première évidence concrète que les parasites intestinaux infectaient aussi les dinosaures. L’équipe de chercheurs y a retrouvé aussi des traces chimiques de mucus sécrété habituellement par des vers. Un réexamen attentif d’anciens fossiles pourrait révéler d’autres surprises. Il reste sans doute beaucoup à apprendre de ces incroyables et gigantesques créatures.