ASTERACEAE +25 000 / dicotylédones :

Le nom vient du genre type Aster, mot latin signifiant étoile, en référence aux capitules étoilés des fleurs. Cette famille très cosmopolite se retrouve à travers le monde entier à l’exception de l’antarctique. L’inflorescence en capitule (pseudanthe) est caractéristique de cette famille, ce sont des fleurs sans pédoncule regroupées sur un réceptacle, entourées de bractées (l’involucre). Parfois, les capitules sont eux-mêmes rassemblés en cyme, en thyrse, en grappe, en corymbe… Les inflorescences sont composées de fleurons tubulés, ligulés, labiatiflore à deux lèvres, zygomorphes…qui peuvent être hermaphrodites (bisexués), mâles (staminés) ou femelles (pistillés). Celles de pissenlit sont composés de fleurons ligulés, celles de la tanaisie sont des fleurons tubulés, et celles de la pâquerette sont des fleurons ligulés et tubulés. C’est pourquoi on l’appelait autrefois la famille des composées. La disposition des fleurons forme des spirales qui suivent les règle de la suite de Fibonacci. La laitue et le tournesol sont sans doute les espèces les plus cultivées. Dans cette famille certains genres se ressemblent et ont la particularité d’avoir une rosette, un latex blanc: Taraxacum (pissenlits), Crepis (crépides), Hieracium (épervières), Lapsana (lampsanes), Leontodon (liondents), Picris (picrides), Pilosella (piloselles), Sonchus (laiterons), Hypochaeris (porcelles), Cichorium (chicorées)… Ce sont principalement des plantes herbacées, vivaces par des racines formant un pivot simple ou ramifié, parfois tubérisées (la molécule de réserve étant l’inuline, polymère du fructose, fibre alimentaire et prébiotique). Cette famille compte peu d’espèces toxiques et de nombreuses médicinales. Elle produit des résines ou des latex, mais ne produit ni alcaloides ni iridoides. En revanche elle produit lactones sesquiterpéniques et polyacétyléniques.

Reproduction: Pentamère, chaque fleur individuelle comporte un calice de 5 sépales soudés en tube et 5 pétales formant une corolle tubulaire, courte ou longue, parfois ligulée quand les 5 pétales soudés s’allongent en une seule lame pétaloïde (ligule), de façon asymétrique. Les 5 étamines ont leurs anthères soudées en tube où passe le pistil. Le style se divise en 2 bras dont seule la surface inférieure est la zone fécondable. Les fleurs sont sexuées ou non, le plus souvent les deux sexes se retrouvent au moins au sein d’un même capitule. Les Astéracés sont rarement dioïques. Les fleurs bisexuées passent par un stade mâle puis un stade femelle, ce qui impose une fécondation croisée, prise en charge par les insectes ; mais en denier recours, si la pollinisation croisée n’a pas eu lieu, le stigmate se retourne vers les grains de pollen tombés au fond du tube pollinique. La production de graines est ainsi assurée. Le gynécée est uniloculaire, la graine est enfermée dans un akène, muni d’un bec ou d’un papus (pissenlit, salsifis) pour être disséminé par le vent.

Les plantes populaires : La laitue, la chicorée, l’estragon, la gaillarde, les chardons, les cirses, les œillets, le gerbera, le dahlia, le soucis (calendula), le pissenlit, la marguerite, la pâquerette, la tanaisie, le tournesol, le topinambour, l’artichaut, l’armoise, l’absinthe, l’arnica, les camomilles, le carthame, les asters, les échinops, les bardanes, les chrysanthèmes, les achillées, les centaurées, les salsifis, les séneçons, le tussilage, les solidages, les eupatoires, les érigerons (vergerettes)…

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